Jean IOZIA
Historien des courants initiatiques
JINARAJADASA (1875-1953), Théosophe, Franc-Maçon et Bouddhiste, Une Lumière venue d’Orient.
Préface Jean Pierre BRACH, EDIMAF, Février 2017.320 p.
JINARAJADASA (1875-1953), quatrième président de la Société Théosophique, nait le 16 Décembre 1875 à Ceylan (Sri Lanka) de parents bouddhistes cinghalais. Son lien avec la Théosophie débute à l'âge de treize ans. Un an plus tard, il part pour l’Angleterre. Il entre au St John Collège à Cambridge en 1896, et quatre ans plus tard est diplômé en langues orientales, et en philologie. En 1902, il étudie la littérature et les sciences à l'Université de Pavie, en Italie. Sa maîtrise de l'espagnol et du portugais, a permis de développer sensiblement l’influence de la Théosophie en Amérique du Sud et en Amérique Centrale. Ses écrits traitent de philosophie, de littérature, d’art, des sciences et de chimie occulte. En 1916, il épouse Dorothy Graham, qui fondera l'Association des Femmes Indiennes. Il sera vice-président de la Société de 1921 à 1928, lorsqu’ Annie Besant en est la présidente puis président entre 1946 et 1953. Ses talents d’historien l’amène a être considéré comme le gardien des archives, possédant une connaissance intime de leur contenu. L’apport majeur de la pensée de Jinarajadasa réside sans nul doute dans son message personnel qui met l’accent sur la beauté de la Nature. Jinarajadasa a été membre de la Franc-Maçonnerie Mixte Internationale, 33 ° et dernier degré du Rite Écossais Ancien Accepté et 95° degré du Rite de Memphis. La dernière partie de cette étude est largement consacrée aux groupes ésotériques auxquels il a appartenu ainsi qu’à l’analyse de leurs rituels. Au-delà de la vie et l’œuvre de Jinarajadasa, cet ouvrage permet de mieux comprendre les relations entre le Mouvement Théosophique, les arts, les sciences et les philosophies dans un contexte marqué par l’évolution politique de l’Inde et les mouvements d’émancipation féministe.
Les Femmes Mystiques, Histoire et Dictionnaire.
Editions Robert Laffont, Paris, 2013, sous la direction d’Audey Fella. Collaboration à l’ouvrage au travers des Notices sur Helena BLAVATSKY et Alice BAILEY.
La mystique désigne un authentique mode de connaissance de l'absolu, connaissance issue de l'expérience, capable de transfigurer la condition humaine. Au cours de l'histoire, de nombreuses femmes – religieuses, laïques, visionnaires, prophétesses, stigmatisées, extatiques, recluses, fondatrices, philosophes, poètes, écrivains, musiciennes, danseuses, mères de famille, amantes... – ont témoigné de cette expérience avec le Tout Autre. Par leur vie, leurs écrits, elles n'ont cessé de nous rappeler que la mystique est un cheminement intérieur et extérieur tout à la fois, une voie de l'être en quête de transformation. Elles ont posé un regard renouvelé sur le monde, prêt à être transfiguré à chaque instant.
Cet ouvrage, premier du genre, rassemble les femmes mystiques du monde entier, de l'Antiquité à nos jours, des figures appartenant à toutes les traditions : le christianisme, le judaïsme, l'islam, le bouddhisme, l'hindouisme, le taoïsme, le shintoïsme et le chamanisme, les courants de la théosophie et de l'occultisme, sans oublier les agnostiques et les athées.
Eléments de Symbolique Martiniste, L’Initiation, Le Temple, Les Symboles (Anonyme).
Préface Jean IOZIA, Editions ARQA, Marseille, 2009.
Si aujourd’hui les études abouties et les essais érudits sur le Martinisme et le Martinézisme sont courants,
nous manquons paradoxalement d’ouvrages introductifs. Ce livre pourra être utilement confié à toute personne ignorante du Martinisme qui désirerait le découvrir. Le texte signé B. de M. traite du symbolisme Martiniste. Il est complété par une longue préface de Jean Iozia qui rappelle l’historique du Martinisme depuis Saint-Martin et Martines de Pasqually comme la genèse de l’ordre Martiniste au beau milieu de l’occultisme agité de la Belle Époque. - « Éléments de symbolique Martiniste » est un court texte tapuscrit, parvenu jusqu’à nous selon les voies de la Tradition. Présenté ici dans son intégralité, il a été très légèrement revu à fin d’édition. Certaines parties, annotées en regard, effacées ou altérées, ont été rajoutées à nouveau ou corrigées, pour en conserver le meilleur de l’esprit. Ces quelques éléments nécessaires, révisés, qui n’altèrent en rien la lecture du cherchant, n’ont pour seul but que de respecter une meilleure cohérence textuelle.
Son auteur, anonyme, qui a rédigé il y a près d’un demi-siècle cet exorde, appartenait sans conteste à un groupe Martiniste, nous en avons retrouvé le nom : « groupe saint Jean » qui fut sans doute utilisée à son origine comme une communication à but initiatique, lors d’une tenue martiniste (Les Editions ARQA).
A Maçonneria Egipcia Em Portugal, O Rito Antico e Primitivo De Memphis-Misraïm.
SANTOS Ana Margarita, Edicoes Exlibris, Lisboa, Março 2017 - Préface Jean IOZIA.
Ce livre décrit la démarche d’hommes et de femmes qui consacrent une partie de leur vie à la transmission et à la construction de leur temple intérieur pour construire un temple extérieur plus juste et fraternel devant être le fonds commun de toute l'humanité. C’est ainsi que les maçons voient la démarche maçonnique : hors du temps et de l'espace, rassemblant des hommes et des femmes de toutes origines, de toutes conditions,
de toutes religions et de toutes philosophies. L’ouvrage permet de mieux appréhender l’histoire et le cheminement de la Maçonnerie Egyptienne au Portugal et le Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraim en particulier.
JINARAJADASA (1875-1953), Un Pont entre Orient et Occident, Jean IOZIA, in CHRONIQUES D'HISTOIRE MAÇONNIQUE, No 78, Institut d’Etudes et de Recherches Maçonniques, Paris, Eté 2016, pp.70-82.
L’article relate la Vie et l’œuvre de JINARAJADASA, 4ème président de la Société Théosophique, premier oriental à accéder à cette fonction. Il décrit également son engagement au sein de la Maçonnerie Mixte, plus particulièrement dans les pays d’Amérique Latine.
JINARAJADASA (1875-1953) : A Bridge Between East and West, Jean IOZIA in Ritual, Secrecy, and Civil Society, Volume 4, Number 1, Spring 2016, Policy Studies Organization, PP 38-44.
Traduction anglaise de l’article Chroniques d'histoire maçonnique.
La Transmission Théosophique, Jean IOZIA, in CRITICA MASONICA, Numero Spécial sur La Transmission, Juin 2018, pp.99-116.
D’un côté, la Théosophie peut être perçue comme un apprentissage au gré de lectures, de l’écoute de conférences, de l’autre il s’agit davantage d’une pratique, d’une forme de yoga, d’une manière de vivre.
La Théosophie reposerait alors en quelque sorte sur une colonne passive : celle des enseignements et du travail intérieur par le silence, la méditation et une colonne active : celle tournée vers les autres et la réalisation d’un idéal de fraternité. Chaque Théosophe, de façon individuelle devra trouver son équilibre de vie entre ces deux versants. Il existe cependant une pratique théosophique réelle qui consiste à comprendre les principes d’une telle démarche, résolument altruiste dans la construction d’un plan cohérent.
Quand la Soi – Conscience se développe, alors l’action peut se mettre en œuvre d’une façon pure et désintéressé et l’égocentrisme disparaît. L’homme prend alors conscience de ses responsabilités.
L’ORIGINE DE LA FRANC- MAÇONNERIE ET L’HISTOIRE DU GRAND ORIENT DE FRANCE
Henri-Félix Marcy - Avant propos Jean IOZIA, D'un siècle à l'autre, Septembre 2019.
Beaucoup de lecteurs qui ne seront pas des initiés poseront d’abord cette question : « Qu’est-ce que la Franc-Maçonnerie ? ». Je vais tenter d’y répondre d’une façon claire et précise dans cet essai sur L’Origine de la Franc-Maçonnerie et l’Histoire du Grand Orient de France.
J’insiste immédiatement sur ce fait que la Franc-Maçonnerie, une dans sa diversité, est, comme toutes choses humaines, dans un état de perpétuel devenir et que, d’autre part, ses origines sont et pour les mêmes causes, aussi mal connues que celles des religions. Si les Francs-Maçons répandus sur la surface du globe ont un idéal commun, s’ils ont des rites semblables, s’ils se reconnaissent pour Frères en quelque endroit de la Terre qu’ils se recentrent, et c’est par là que la Maçonnerie est une, ils forment des groupes nationaux très jaloux de leur indépendance. Le but de la Maçonnerie, c’est faire l’homme meilleur, plus fraternel, c’est travailler à la réalisation de l’idée de justice qui fera régner le bonheur parmi tous les hommes et cela, en dehors des religions qui promettent ce bonheur dans un autre monde et des systèmes politiques ou sociaux qui jusqu’ici n’ont donné ici-bas un bonheur relatif qu’à des privilégiés. Pour réaliser cet idéal, la Franc-Maçonnerie se refuse à utiliser la force : toute oppression est génératrice d’injustice. Elle veut convaincre, elle s’adresse à l’intelligence ; elle demande à ses adeptes de rechercher la Vérité avec l’aide de la Science et de la Raison, de s’adonner au culte du Beau, de combattre l’Ignorance et le Mensonge qui sont les alliés du Mal, les adversaires du Progrès, de la Civilisation ; elle les aide à lutter contre l’Égoïsme, l’Injustice, par l’étude de la Morale, la pratique de la Solidarité. Elle tente d’unir tous les hommes comme des Frères, sans distinction de races, de nationalités, de religions, d’idéologies politiques et sociales.
CRITICA MASONICA
Article page 57 à 74 - Femme et Esotérisme par Jean IOZIA.
Occulté durant des siècles par la plupart des religions patriarcales, le féminin sacré fait de nos jours un retour important dans notre quotidien. En ésotérisme, les rituels ne sont finalement que la représentation de réalités symboliques à venir dont la femme dispose intuitivement des clefs. De l’Antiquité tardive à nos jours au sein de divers courants ésotériques, des femmes ont promu cette dimension grâce à leur intuition, leur sagesse ou leur sensibilité. De la célèbre alchimiste Marie la Juive à Hypatie d’Alexandrie, dernière tenante de l’Ecole Néo-Platonicienne, de la militante féministe et théosophe Annie Besant à Alice Bailey, la conceptrice du Nouvel Age, ou plus près de nous ces sorcières de la Wicca ou ces lamas tibétaines Dakinis, toutes ne sont là que pour nous révéler ou nous rappeler cette quête imminente de sauvegarde de notre environnement, de respect de notre Mère Nature et de la Vie dans son ensemble.
La Société Théosophique, ses Rites, ses Fondateurs, son Histoire.
« J’ai voulu vous livrer dans cet ouvrage une histoire générale de cette Société Théosophique depuis la période de sa création en 1875 jusqu’à nos jours, en insistant particulièrement sur le rôle des fondateurs, des enseignements et de ses rituels. Une histoire qui prend naissance à l’époque de l’Orientalisme, de l’occultisme mais aussi du féminisme et des courants initiatiques. Histoire d‘une Société qui jouera un rôle éminent dans des domaines aussi divers que la littérature, l’éducation, la peinture, les sciences et la politique notamment en Inde. L’arbre est la société Théosophique. Le mouvement théosophique est toujours bien présent sur les différents continents. Beaucoup d’écrits, d’articles théosophiques retrouvent une nouvelle jeunesse à l’aune de ce que l’on nomme de nos jours plans de conscience, étude sur les chakras, interdépendance de l’homme avec le vivant, écologie spirituelle mais aussi une certaine vision de notre propre univers intérieur et extérieur. A nous de redécouvrir ce message, porté depuis toujours par les plus anciennes traditions. Un message qu’il convient de transcrire dans le langage de notre temps et qui nous place finalement face à nos propres responsabilités, celles que nous avons par rapport aux autres, à la Nature et à l’Univers ». Jean IOZIA
Les Deux Prométhée de Jean Delville
Le mythe de Prométhée… Entre les sources orientales, sumériennes et grecques, on s’y perd. La cosmogonie védique ou les mythes mésopotamiens se laissent difficilement percer. Et que dire des variantes grecques, entre Hésiode, Eschyle et les fables d’Ésope… À l’ère moderne, Prométhée a inspiré maints littérateurs, d’Edgar Quinet à Péladan en passant par Shelley et André Gide, sans qu’il soit pour autant plus facile d’y retrouver son chemin.
Par chance, Jean Delville a pris soin de résumer, en quelques lignes, sa propre conception du mythe. Dans le catalogue raisonné, manuscrit qu’il a rédigé en 1940-1941, il écrit, au sujet de sa toile : « Conception nouvelle de la figure prométhéenne. Le feu qui, selon le mythe, est dérobé au Ciel, n’est pas le feu physique, mais celui de l’Intelligence dans l’Homme, symbolisée par l’étoile à cinq pointes. Conception ésotérique et symbolique de l’évolution mentale humaine à laquelle j’ai donné un caractère nettement pictural et plastique… ».
La Franc-Maçonnerie Egyptienne au Grand Orient de France
Creuset d’hermétistes, d’alchimistes, de kabbalistes et d’occultistes de la belle époque, la Franc-Maçonnerie Egyptienne accueille au 19e siècle d’ardents républicains et les proscrits exilés de toutes les révolutions. Le présent ouvrage est une invitation au voyage, nous conduisant de la célèbre cité d’Alexandrie à la Renaissance italienne, de la campagne d’Egypte de Bonaparte à nos jours. L’auteur, au fil des pages, nous laisse également entrevoir ce que la pratique de cette voie permet au maçon égyptien, le replaçant au centre de la nature et d’un univers dont il cherche les clefs. Porte sur cet Orient mythique et sur l’Universel, le Rite permet cette étude comparée des traditions, des philosophies, des sciences, tout en ouvrant aux grandes réflexions contemporaines. Le livre est enrichi d’une importante iconographie et marque l’anniversaire des 20 ans du réveil du Rite au sein du Grand Orient de France.
La physique quantique, une voie pour la démarche maçonnique ?
Au moyen Âge comme à la Renaissance, discuter sur la chose scientifique était profondément risqué au regard de l’institution ecclésiastique. Le plus triste exemple est celui de Giordano Bruno qui périt sur le bûcher en 1600 pour avoir philosopher sur l’infinité des mondes. Puis vint l’ère de la rationalité avec Descartes et son célèbre discours de méthode, fondement de la science expérimentale. Jusqu’à présent la physique s’était attachée à décrire le comportement de la matière et des atomes. Aujourd’hui, la physique quantique nous fait envisager l’existence d’un autre niveau de réalité en rupture avec les lois de notre échelle. Et pour certains scientifiques, elle possède de curieuses accointances avec les philosophies orientales, notamment l’Hindouisme, le Bouddhisme et le Taoïsme. Elle nous permet d’une certaine façon, d’accéder à l’infiniment grand et à l’infiniment petit. Les concepts qu’elle véhicule, science et conscience, aspects vibratoires de la matière, théorie du big bang, observateur-observé, espace-temps, impactent la démarche du Franc-Maçon et l’obligent à une relecture de ses symboles, rituels, gestes à l’aune de la science moderne. Il y découvrira certainement de bien d’étonnantes similitudes.